Grimpe 13

Cette phrase, prononcée par Luc, résume bien ce week end passé dans le massif du Caroux !

 

Dans le Caroux, pour trouver le départ d'une voie, l'attaque comme on dit dans le jargon, on remonte ou on descend un ravin, on suit une piste ou on fait le sanglier (comprendre on va hors-piste droit dans le pentu), mais rarement, très rarement, on se balade sur un chemin.

Ouais, c'est l'aventure qui commence !

 

Dans le Caroux, grimpe rime avec rando, et pour beaucoup aventure rime avec courbatures ! La journée type de grimpe comporte souvent plusieurs heures de marche dans lesdits ravins, pistes, etc. On s'est tous un peu perdu, on a mis beaucoup (trop) de temps à trouver les attaques mais c'est le métier qui rentre !

Certains pousseront même l'art jusqu'à son paroxysme pour passer une journée à randonner à travers le massif avec tout le matériel... sans grimper ! 

 

Quand l'attaque est enfin trouvée, hop, on enfile baudrier, on sort tout le matos : friends, coinceurs câblés, sangles en nombre, mousquetons, simples ou à vis, cordes... Ça pèse sur la taille mais c'est pour la bonne cause, c'est ça qui nous protège !

La grimpe commence, on tire des longueurs ou on progresse en corde tendue mais toujours on cherche l'itinéraire, avec plus ou moins de succès, sachant que se tromper d'itinéraire peut mener droit à la réchappe...

 

Et quand enfin on est sur le chemin du retour, si par bonheur, on a traîné et qu'on rentre par le plateau en haut du massif, on aura le plaisir de croiser des mouflons, qui reprennent tranquillement possession des lieux au fur et à mesure que le soir tombe.

 

Puis c'est l'heure de l'apéro, du désormais traditionnel festin cher aux séjours Grimpe 13. De quoi reprendre des forces pour le lendemain, il y a encore quelques heures de marche et de grimpe au programme !

 

Le Caroux, c'est un formidable terrain d'aventure et maintenant qu'on s'y est bien perdu, on a hâte dy retourner pour grimper à nouveau là-bas !